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Les adresses décevantes de Londres

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Je t’ai tout dit de mon séjour à Londres et des bonnes adresses que j’ai découvertes là-bas. En y réfléchissant, je ne pouvais pas faire l’impasse sur ces restaurants qui m’ont laissé un goût amer. Oui, je sais, dans mon précédent article ayant la même thématique j’ai dit que ce n’était pas dans mes habitudes de débiner un endroit… Puis j’ai fouillé dans mes archives et là, surprise, c’était complètement faux. J’ai fait plusieurs articles de ce genre, sur des restos, des marques, des produits de maquillage… j’aime bien vider mon sac on dirait. Je crois que ça fait partie de ma personnalité. Suis-je une mauvaise personne pour autant ? Je laisse chacun en juger par lui-même. Pour l’heure, place aux 4 adresses qui m’on déçue.

Feya : la visite la plus scandaleuse

Je remercie toujours Instagram pour les jolies trouvailles food qu’il me permet de faire. Mais parfois il y a vraiment un gouffre entre Instagram et la réalité. Explications.

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Après une intense session shopping sur Oxford Street, j’ai décidé de faire une halte chez Feya. J’avais vu son plafond fleuri sur Instagram, ses jolis pancakes et petits gâteaux… Bref, j’étais impatiente. A peine arrivée, j’ai déchanté. L’endroit est bondé, brouillant, les places pour s’asseoir sont quasi inexistantes. Le principe m’a laissé sceptique. Il faut commandé au comptoir puis aller s’asseoir et l’équipe nous apportera notre commande. Ça marche chez Bio Burger, mais chez Marcelle et Feya, c’est plus que laborieux comme procédé.

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Nous avons commandé des boissons fraiches. J’ai opté pour une boisson des plus originales : la lavender lemonade. A posteriori, la pire idée qui soit tant c’était imbuvable. J’ai aussi pris un cronut. Une viennoiserie à mi-chemin entre le donut et le croissant. Qui a vu les nouveaux épisodes de Gilmore Girls peut comprendre l’engouement autour de ce genre de pâtisseries trendy. Manque de bol, celui-ci était rassit.

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Ma mère avait commandé un brownie aux trois chocolats. Premièrement la taille du brownie comme celle du cronut, était risible. Deuxièmement, j’avais bien commandé un brownie aux trois chocolats pourtant ce n’est pas ce que j’ai eu. Et, quand je suis allée demander le bon brownie, on m’a pris pour une idiote en me disant que c’était bien ça… L’addition était d’accord avec moi puisqu’il y était écrit « salted caramel brownie ».

Mot d’ordre: cheap !

Ensuite arrivent les pancakes. Ok, sur Instagram ils étaient très beaux. Mais, une fois sur la table, ils faisaient un peu de peine. Ils faisaient cheap ! Ils étaient épais comme des crêpes et la garniture était à peine travaillée. Même la décoration du lieu faisait cheap alors qu’elle faisait classe, soignée, élaborée sur Instagram. C’est, de loin, la plus grosse déception que j’ai eue avec le réseau social.

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Doughnut Time : attente et déception

Bizarrement, je suis assez fan de donuts ou doughnuts. Apparemment, les deux s’écrivent. Mon avis sur ces friandises grasses et sucrées a changé avec mon article sur Boneshaker Doughnuts, une boutique parisienne de doughnuts artisanaux créée par une chef pâtissière américano-irlandaise et son mari.

J’avais repéré Doughnut Time, subjuguée par la taille des doughnuts et le nombre de recettes proposées. Plusieurs boutiques sont présentes à Londres. Je me suis rendue à celle près de Chinatown. Première déception : la boutique était fermée alors qu’elle était sensée être ouverte. Rien n’indiquait à quelle heure elle allait rouvrir.

J’ai attendu un moment. Ce qui m’a laissé le temps d’admirer la vitrine. Les doughnuts faisaient moins envie que sur Instagram, les recettes moins nombreuses et la vitrine était envahie par les guêpes. Ok, c’est la nature. D’ailleurs à Paris, à la même période nous avions un sérieux problème de guêpes.

Après 20 minutes, la vendeuse finit par revenir. J’hésite un peu au sujet du doughnut à choisir. Mon tour venu, j’ai fait mon choix, je souhaite régler en espèces. Et là, la vendeuse me dit que c’est impossible. Comme je ne souhaite pas utiliser ma carte et payer des taxes pour un doughnut, je repars bredouille.

Bon, il ne s’agit que de broutilles mais trop nombreuses je trouve. C’est comme les moutons de poussière. Quand la poussière se regroupe pour former un mouton, on ne peut plus faire l’impasse dessus.

Grind : que de la gueule

La décoration est superbe. Banquettes en velours, peinture bleutée, luminaires un peu rétro, tables en marbre, citations inspirantes en néon… tout est réuni pour que ce soit le lieu branché par excellence. Le service est agréable et dans les toilettes on peut apprendre quelques paroles en français pour pouvoir commander sans faire d’erreurs au restaurant. L’endroit est top, l’endroit à une âme, de la personnalité.

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Quand j’y pense, ma visite chez Grind n’a rien eu de catastrophique. C’est juste qu’à posteriori, je ne recommanderais pas l’endroit. Pour quelles raisons ?

  • Il faisait froid.

Sans exagérer, il faisait un froid de canard. J’ai mangé avec mon manteau mais j’avais toujours froid. J’ai demandé à ce que l’on éteigne la climatisation. Ce qui était tout a fait faisable étant donné que nous n’étions que deux tables dans la salle. Mais cela n’a pas été fait.

  • Les plats n’étaient pas très bons, les portions petites et très chères

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Rien ne me tentait vraiment sur la carte. Et, le fait que l’accompagnement ne soit pas inclus avec le plat me refroidissait. J’ai fini par demander un avocado toast et des bouchées au fromage. J’ai eu une grosse surprise lorsque je les ai vus arriver tant ces assiettes étaient peu fournies. Et le chili sur l’avocado toast m’a dégoûté. Je n’ai quasiment rien mangé.

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Par chance la pink lemonade était délicieuse. C’est déjà ça !

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Milk Train : juste pour une photo insta

Tous les instagram’s addicts connaissent cet écueil. Ils repèrent quelque chose sur Instagram et, plus qu’à leur estomac ou à leur look, ils pensent à la superbe photo qu’ils vont pouvoir poster sur Instagram. C’est un peu ce que j’ai connu avec Milk Train.

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J’étais hyper excitée à l’idée déguster cette glace entrée en collision avec une barbe à papa. Je l’avoue, j’avais hâte de l’immortaliser en photo. D’ailleurs les propriétaires l’ont bien compris, ils ont même installé un mur de fleurs. Parfait arrière plan pour les photos insta.

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Là où les choses se corsent, c’est une fois que la photo est prise. La dégustation de cette glace-barbe à papa est décevante. Pas trop de goût, pas de caractère. Une gourmandise somme toute relativement insipide malheureusement. Mais ma photo insta est plutôt réussie.

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Ouff ! Je n’ai pas tout perdu ^^ !

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30 ans | Paris | Food Obsessed Social Media Manager | Lifestyle Blogger |
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