Je me suis lancée un nouveau défi pour le set up du mois de mai de mon bullet journal : la montgolfière. Le terme défi n’est pas du tout une exagération de ma part. J’avais complètement sous-estimé la complexité dissimulée derrière un « simple » dessin de montgolfière.
Dessine-moi une montgolfière
L’idée m’est venue lorsque je faisais des recherches sur Pinterest pour mon set up du mois d’avril autour du trèfle. Il faut dire que faire un tour en montgolfière (à l’étranger, au-dessus d’un splendide paysage, par un lever de soleil… merci Instagram) est inscrit sur ma bucket list. Ayant déjà l’idée et quelques exemples (que tu peux les retrouver dans ce tableau Pinterest), je me suis dit que le processus créatif serait plus rapide ce mois-ci. C’était sans compter l’horrible allure de mes premiers essais.
Montgolfières biscornues après montgolfières biscornues, j’ai commencé à désespérer. Peut-être avais-je visé bien au-delà des mes capacités en dessin ? Pour la première fois depuis que je me suis lancée dans cet atelier créatif, j’ai pensé à abandonner. J’ai failli me tourner vers un thème plus simpliste, moins chargé, sans grande ampleur…
Ne pas avoir peur du challenge
J’ai feuilleté les pages précédentes de mon bujo. Après tout, c’est fait pour ça. Outre la stimulation artistique, on garde une trace du passé pour pouvoir s’y replonger à sa guise. J’ai alors agréablement constaté que chaque mois, je mettais la barre un peu plus haut. Plus de dessins, plus de couleurs, plus d’audace, plus de stimulation. Aucune envie de régresser ce mois-ci ! D’autant plus qu’avec le confinement, j’ai du temps et de l’énergie à consacrer à cette activité.
Mission montgolfière acceptée
Alors, je me suis remotivée. La barre ce mois-ci se situait au niveau de la mongolfière et j’allais la relever ! Peut-être pas brillamment, mais assez bien pour déclaré l’objectif atteint et m’éloigner le plus possible de mes premières pages de l’année qui ne méritaient pas l’appellation bullet journal. Après de nombreuses heures de persévérance et tout un tas d’exercices sur mon cahier de brouillon, j’ai enfin réussi le challenge de la mongolfière.
Toutes mes œuvres ne sont pas parfaitement réussies. Certaines montgolfières penchent à gauche, ou à droite, et leurs motifs manquent souvent de complexité. Mais elles sont là, le thème est respecté, la barre est relevée. Je suis heureuse de ne pas avoir lâchée l’affaire pour faire quelque chose de plus simple qui me bottait moins. Désormais, je sais dessiner une montgolfière !
Bienvenue à la fête foraine
Et là, après avoir réalisé l’ensemble de mon set up du mois de mai je me suis heurtée à une nouvelle difficulté : la mise en couleur.
La mise en couleur de ma page de garde du mois d’avril s’est révélée périlleuse. Je n’avais aucune envie que le mois de mai connaisse la même chose. Malheureusement, cela semblait inévitable. J’avoue que lorsque je choisis un thème, je suis plus obsédée par le dessin que par les couleurs qui lui donneront vie. Du coup, pour le mois de mai, nous avons un set up très coloré, très fête foraine, très régressif.
Il est temps d’upgrader
Je l’admets, j’étais plus enthousiasmée par mon œuvre faite au crayon à papier. Cependant, le résultat n’est pas trop mal. Je dirais même plus, que plus je le regarde plus je l’aime et ai hâte de remplir chaque ligne.
Néanmoins, il semble nécessaire d’upgrader mes fournitures. J’aime bien mes feutres Muji mais ils ne semblent pas taillés pour ce job. Mes Tombow pastels sont mes coups de cœur depuis le départ. Mais les couleurs sont parfois trop flash selon l’esprit que j’ai envie de donner. D’ailleurs, il me faudrait des crayons noirs un chouia plus fin pour faire de jolis contours… Tu sais ce que tout ça signifie, n’est-ce pas ? Oui, je vais faire des folies sur les sites spécialisés et agrandir ma collection pour un bullet journal encore plus « pro » et travaillé. Après tout, il faut donner toutes les chances à ce hobby de s’épanouir.
Rendez-vous en juin !