Séries : Mon top/flop de 2016

3 janvier 2017
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J’arrive après la bataille. Tout le monde a déjà sorti son best of, son bilan, son top/flop dans tous les domaines possibles et imaginables… Mais, en tant que grande consommatrice de séries (parce que quand y’en a plus, y’en a encore), je ne pouvais pas faire l’impasse dessus et ne pas distribuer mes bons et mauvais points. On dit le meilleur pour la fin n’est-ce pas 😉 ?

Je ne vais pas parler des mes séries préférées, celles que je suis depuis des années et qui me surprennent à chaque nouvelle saison ; mais plutôt des séries découvertes cette année et qui ont été soit une révélation soit un calvaire à regarder.

Commençons par le positif.

Tops

American crime story : People vs O.J Simpson

Cette série m’a prise dans son tourbillon dès les premières minutes de l’épisode 1. J’adore les affaires judiciaires, les cas qui ont galvanisé les foules, divisés l’opinion. Chacun a sa petite conviction personnelle mais dans le fond, on ne saura jamais véritablement ce qu’il s’est passé. Pour vous résumer « l’intrigue », il s’agit du procès d’Orenthal James Simpson, joueur de football adulé par des millions d’américains, surnommé « Le Juice », accusé en 1994 du meurtre de son ex-femme Nicole Brown Simpson et de celui dont elle était la maîtresse, Ronald Goldman. La série reprend tous les éléments clés de l’affaire : la fuite d’O.J, la question raciale, les tactiques des deux camps… Sans oublier l’impact des médias, des apparences, des petites phrases. À croire que l’affaire s’est plus jouée sur les plateaux télé que dans la salle d’audience. D’ailleurs, grâce à tout ce tapage médiatique certains ont pu tirer leur épingle du jeu, se faire un nom…

J’aime cette série pour deux raisons. La première c’est qu’elle est basée sur des faits réels, la seconde et non des moindres, c’est qu’elle ne prend pas parti. Elle laisse planer le doute, elle ne se positionne ni du côté d’O.J Simpson ni du côté de l’accusation. Rien à voir avec le projet de Netflix sur l’affaire Amanda Knox où il y a clairement un parti pris.

J’aurais peut-être une mini critique à formuler sur le personnage de Robert Kardashian interprété par David Schwimmer, qui a vraiment l’air d’un angelot… mais on peut reconnaître que les acteurs choisis ressemblent (physiquement) fortement aux individus qu’ils campent.

Cette première saison m’a donné envie de voir les suivantes. Enfin, ça c’était avant de connaître le thème de la saison 2 à savoir l’ouragan Katrina. Même si cette catastrophe a eu d’énormes conséquences tant humaines que matérielles, je trouve que l’on s’éloigne du sujet. Cependant la saison 3 portera sur le meurtre de Gianni Versace. À voir !

Gilmore Girls Revival

Ça a été bouleversant. Bouleversant de retrouver les Gilmore Girls après si longtemps. C’était tout de même un retour que j’attendais avec impatience. Pas parce que je m’identifie aux personnages, mais simplement parce que j’en veux toujours plus, parce que les dialogues sont drôles, que l’histoire est belle et que tous les personnages sont attachants. Neuf ans plus tard, tout y est : l’ambiance, les loufoqueries, les dialogues, la musique et tous les personnages qui ont marqué l’aventure, même si ce n’est que pour quelques minutes. Jared Padalecki, très occupé avec la série Supernatural, et Mélissa McCarthy que l’on ne présente plus, ont fait une apparition.

Dans cette saison de 4 épisodes d’environ 90 minutes, on retrouve nos trois générations de Gilmore faisant fasse à l’adversité, au temps qui passe, aux changements parfois rudes, à la désillusion. Des Gilmore Girls qui, pour la première fois quasiment, ne savent pas où elles vont, font le point, se remettent en question. Je ne fais pas partie de ceux qui ont eu le sentiment de rester sur leur faim lors de la diffusion du dernier épisode de Gilmore Girls, au contraire. Rory touchait ses rêves du bout des doigts, Lorelai allait garder le contact avec ses parents et entamer une nouvelle relation avec Luke…C’était une fin optimiste et pleine d’espoir. Cette 8ème saison se veut un point final, la véritable fin que les créateurs souhaitaient donner à l’histoire. Mais pour moi, elle me laisse comme un arrière goût de « pas assez ». Je n’ai pas envie de spoiler mais disons que la fin est mega surprenante, qu’il faudrait une nouvelle série avec un bon nombre d’épisodes pour exploiter cette bombe, sortie de nulle part à la dernière minute, mais, quand j’y pense, logique. Je n’en dirai pas plus ! Il faut regarder et savourer (et pleurer un peu).

Flops

The Carrie Diarries

Copyright : Warner Bros. Entertainment Inc. All rights reserved

J’avoue, dès le départ je n’étais pas emballée. Une série inspirée de la jeunesse de Carrie Bradshow… Bof, j’avais plus envie de passer mon chemin. Cependant, pour ne pas mourir idiote, j’ai regardé. Sans surprise, ce fut une déception. Le genre de série que tu regardes en te disant : « mais à quel moment quelqu’un s’est dit ‘c’est cool, là je tiens un truc’ ».

Nous voilà donc face à Carrie Bradshow, 16 ans, vivant avec son père – alors que dans la série originale on sait que son père les a laissé elle et sa mère quand elle était petite – et sa sœur – une sœur qui sort de nulle part, alors que l’on avait une bonne vision de la famille de toutes filles de Sex and the City et que Dorrit (c’est son nom) n’en faisait pas partie. Toute la famille essaie tant bien que mal de survire à la mort de la mère. Cette Carrie est à des années lumières de la Carrie originelle. Je veux bien admettre que l’on change avec le temps mais là ça se serait carrément un transfert de personnalité. Même si cette série est tirée elle-aussi des romans de Candice Bushnell, il aurait mieux valu ne pas s’éloigner de la série originale et reprendre ce qui y avait été dit.

Carrie évolue dans la mode (enfin plus ou moins) alors qu’on sait que même si elle a une passion pour les chaussures, ses débuts en tant que pigiste chez Vogue ont été très laborieux. C’est aussi la bonne copine qui évite les problèmes, vient en aide à ses amies, prêche la bonne parole… Ça sonne si faux ! C’est le principal problème de cette série, on n’y croit pas, ça sonne faux, calculé, niant-niant, sans singularité…

Il s’agit plus d’une série pour ados lambda, entre 7 à la maison et Gossip Girl que de la jeunesse de Carrie Bradshow. D’ailleurs en parlant de Gossip Girl, s’il y a une série dérivée qui elle aurait valu le coup, c’est bien celle (vite avortée) sur la jeunesse de la mère de Serena ! Inutile de s’attarder sur cette série qui a été annulée il y a bien longtemps après deux saisons.

Divorce

On reste dans le même mood avec la nouvelle série de Sarah Jessica Parker, Divorce. Un couple, d’une cinquantaine d’année qui vit une crise, des couples d’amis qui vivent eux-aussi une crise… Ils font tous leur crise de la cinquantaine, cherchent des problèmes là où il n’y en a pas, se plaignent de ne pas avoir fait ce qu’ils voulaient faire, d’être passé à côté de leur vie. Une fois qu’ils opèrent un changement, il regrette la routine passée… Pour être bien plus claire, Frances regarde les vies de couples désastreuses de ses amies et ne veut pas emprunter le même chemin. Elle décide de divorcer de son mari Robert qui lui n’a aucune envie de quitter sa femme. De son côté, Frances entretient une liaison depuis plusieurs mois avec un artiste nommé Julian. Elle espère entreprendre une vraie relation avec lui mais il ne l’entend pas de cette oreille. Du coup Frances retourne auprès de Robert qui a appris sa liaison et désire à présent divorcer. Frances va donc essayer de sauver son mariage tout en ouvrant sa propre galerie d’art, son rêve de toujours. Il y a des scènes cocasses qui toutefois ne m’ont même pas fait esquissé un sourire. Le seul fou rire que j’ai eu c’est lorsque que j’ai vu que SJP avait été nommée pour le Golden Globe de la Meilleure Actrice dans une série musicale ou humoristique. Bah oui, il ne suffit pas d’échanger des paroles trash pour être drôle. De plus, la série est tellement chiante, soporifique, qu’il a fallu que je m’y reprenne à 3 fois pour voir le premier épisode en entier. Au bout du 3ème épisode, j’ai lâché cette série et rien que d’imaginer la possibilité de la reprendre… j’ai envie de faire une sieste.

Si toi aussi des séries t’ont déçues ou agréablement surprises en 2016, partage-les en commentaire !

2 Comments

  1. J’ai toujours un train de retard, je regarde toujours les séries 2 siècles après leur sortie. Récemment j’ai regardé Gomorra, la série italienne sur la mafia napolitaine glauque à souhait mais superbement bien faite!

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