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Comment passer à côté de l’Oscar selon Blake Lively

23 août 2024
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C’était gagner d’avance ! Dans la guerre qui oppose Blake Lively à Justin Baldoni, la jolie blonde avait dores et déjà gagné la bataille médiatique.

Premièrement parce que sa fan base est plus solide que jamais et ne lui a jamais fait défaut depuis Gossip Girl. Mais aussi parce que quand tu interprètes une victime de violences conjugales et que ton attitude sous-entend que ton supérieur hiérarchique, qui interprète également le mari violent, a fait preuve de mauvaise conduite, on te croit. On te croit d’autant plus lorsque tout le casting semble prend fait et cause pour toi et se désolidarise complètement de lui.

Tout se passait comme sur des roulettes pour Blake Lively. Tout le monde voyait Justin Baldoni comme le méchant. Je dirais même que tout allait un peu trop bien. C’est pourquoi elle a péché par excès de confiance et a multiplié les actions de communications douteuses.

Avec it ends with us, Blake Lively se tire une balle dans le pied

Jusqu’ici, j’aimais bien Blake Lively ! L’actrice, l’épouse, la femme, les cheveux tout ça. Mais j’aimais aussi Blake Lively la marketeuse, la communicante, l’entrepreneure. Parce qu’il faut l’avouer, lorsqu’il s’agit de communication, de marketing et de business c’est clairement une Queen. Personne lui arrive à la cheville. Elle nous le prouve depuis de nombreuses années. Pourtant là, avec la promo de It ends with us, elle s’est totalement plantée.

Faire du Barbie avec une tragédie

La première erreur c’est de vouloir vendre It ends with us comme si c’était Barbie. Je ne sais pas quelles sont ses relations avec Margot Robbie. Ni même si, secrètement, elle aurait voulu interpréter la poupée de Mattel. Mais tous les moyens qu’elle déploie pour la tournée promotionnelle laisse penser qu’elle veut son Barbie Moment.

Elle veut faire une centaine de tapis rouge avec des tenues incroyables et ne plus pouvoir compter les articles à son sujet. Elle veut sa multitude de produits dérivés et toucher les fans de tous les âges. Je pense même qu’elle veut aller là ou Margot Robbie n’a pas pu aller : l’Oscar de la meilleure actrice dans un rôle principal.

Pour moi, il ne fait aucun doute que l’objectif de Blake Lively était les Oscars 2025. Et honnêtement ça aurait pu se faire, avant qu’elle ne se laisse emporter.

It ends with us n’est pas la comédie romantique de l’été 2024

Avec une histoire comme celle de It ends with us et son jeu d’actrice, elle aurait pu être nommée pour un Oscar. Mais ça c’était avant qu’elle ne persiste dans sa promo à la Barbie et qu’elle néglige complètement les vrais sujets du film dans ses apparitions publiques.

Comment peut-elle croire qu’elle va avoir un oscar en omettant de parler des violences conjugales ? Comment peut-elle croire qu’elle va s’en sortir en disant « les violences conjugales ne définissent pas mon personnage » et en postant une mini story de prévention avec quelques statistiques ?

On pouvait se permettre d’être mi-sérieux, mi-frivole avec Barbie. Ce film était une petite initiation au féminisme, un premier pas. Mais avec It ends with us, il faut quelque chose de plus profond, de plus sensible.

Le seul à faire de la sensibilisation, de la prévention, à exprimer clairement et distinctement ses pensées sur ce film et tous les sujets délicats qu’il aborde: c’est Justin Baldoni.

Discours de sourde et fuite en avant

Blake Lively donne l’impression d’avoir joué dans une comédie romantique. Lui milite tandis qu’elle ne se positionne pas. Elle n’aborde pas les vrais sujets. Elle parle de ses tenues, de ses cheveux. Elle fait semblant de ne pas entendre les questions ou les reformule à sa guise.

Son statement c’est que son personnage n’est pas uniquement défini par les violences conjugales, qu’elle a plein d’autres choses dans sa vie qui la caractérisent. D’où son attitude frivole et ses réponse évasives lors de ses apparitions publiques.

Je ne comprends pas. On voit qu’elle coure après l’Oscar. On voit qu’elle a mis les moyens pour être incontournable parce qu’on sait que les Oscars sont souvent une affaire de publicité. Ici, elle a un film qui peut l’aider à le décrocher mais elle ne l’exploite pas comme il faut. Et si les sujets sont trop délicats à aborder pour elle, elle aurait pu prendre des cours, être briefer par une agence de com ou simplement ne pas accepter le projet. On accepte pas un projet de cette envergure lorsqu’on n’a pas les épaules pour le porter comme il faut.

“Go Girl !” ou comment Blake Lively feint la sororité

Au lieu d’exploiter l’histoire, elle préfère la subtilité et jouer a fond la carte de la sororité avec ses collègues féminines. Cela permet d’aborder un des thème en surface et aussi de multiplier les anecdotes à raconter aux journalistes afin qu’ils en fassent des articles.

On ne fait qu’entendre « Blake Lively est super », « Blake Lively a choisi ma robe », « Blake Lively est incroyable »… A ton oreille aussi ça sonne peu naturel ?

Elle en rajoute une couche en invitant la copine d’un des acteurs à se joindre à eux pour les photos presse. “Blake Lively est si avenante et prévenante”, “regarder comme elle est gentille”.

Pour la première, elle porte la même robe que Britney dans les années 2000… le message est plutôt claire c’est une go girl ! Ou girls support girls ok mais est-ce que c’est suffisant ?

Robes fleuries et sorties entre filles

Elle a une appétence pour la mode donc forcément elle sort des looks iconiques à chaque tapis rouge ou ITW. Jusqu’ici rien d’alarmant. C’est le jeu et elle adore ça donc autant y aller à fond.

Mais de là à dire : « mettez vos robes fleuries et allez au cinéma entre copines vous allez passez un bon moment » … peut-être pas non ?! Je rappelle que c’est un film qui parle de violences domestiques, de violences sexuelles, de dépression, d’alcoolisme et parfois même de pensées suicidaires.

Blake Lively ou Barbie Business Woman

Blake Lively profite de cette tournée promotionnelle pour mettre en avant tous ses business. Effectivement, c’est une business woman accomplie et elle n’a pas à avoir honte de quoi que ce soit. Pour autant, le mélange est assez maladroit.

Elle recrée la boutique de fleuriste de son personnage, Lily Bloom, en partenariat avec sa propre marque de boissons Betty Buzz. C’est cool, bien trouvé. Mais ce n’est pas forcément l’action la plus saine et impactante qu’on aurait pu trouver pour mettre en avant l’univers du film.

Lily Bloom, Blake Brown et Betty Buzz, même combat ?

Une petite semaine avant la sortie du film, Blake Lively lance sa marque de produits capillaires : Blake Brown. C’est un secteur d’activité sur lequel on attendait l’actrice depuis ses années Gossip Girl. Mais ce n’était pas forcément le meilleur moment pour se lancer.

Et profiter des interviews effectuées dans le cadre de la promotion du film pour glisser qu’elle utilisait les produits de sa marque sur le tournage non plus. Surtout quand le stylisme et la coiffure ont été critiqués de nombreuses fois sur Internet pendant le tournage.

It ends with Deadpool et Wolverine

Sans oublié que tout ceci survient alors qu’elle était déjà dans l’actualité depuis plusieurs semaines puisqu’on l’a vue partout pendant la promo de Deadpool et Wolverine. A tel point que j’ai cru qu’elle était dans le film, qu’elle avait un petit rôle. Donc ça fait un peu beaucoup de Blake Lively sur un court lapse de temps.

Barbenheimer de Wish

Et comme ils ne savent pas s’arrêter, Hugh Jackman était sur le tapis rouge de la première de It ends with us. Alors qu’il n’interprète aucun rôle et qu’il n’est pas marié à une des parties prenantes. Donc quel était le but de sa présence ? Simplement poursuivre la promotion croisée initiée par Blake Lively. Et parce qu’apparemment c’est le BFF de son époux, Ryan Reynolds.

En fait ils veulent se la jouer Barbenheimer mais version amical. Oui parce qu’avant qu’Oppenheimer gagne autant d’Oscars, les deux équipes étaient clairement en guerre. Pour l’instant, la stratégie fonctionne puisque personne n’a pu passer à côté de la sortie de leurs films et qu’ils sont tous deux numéro 1 et 2 du box office américain.

Même si aucun d’entre eux n’aura d’Oscar.

J’ai une petite pensée émue pour la pauvre Gigi Hadid qui a participé au duo ketchup moutarde dans une tenue affreuse sur le tapis rouge de Deadpool et Wolverine, seulement pour soutenir sa copine dans son délire mégalo. Ça c’est une vraie amie !!!

Les limites de la stratégie Couple Goal #communicationcommerciale

Même si on aime le couple qu’elle forme avec Ryan Reynolds. Comme ils sont beaux, comme ils semblent parfaits. La façon dont ils s’aiment, se soutiennent et se charrient… Ces dernières semaines ils ont un peu trop ouvert les vannes niveau communication de couple.

A tel point qu’il n’y a plus trop de doute sur l’instrumentalisation de leur relation et de leur famille à des fins commerciales. Personnellement, je préfère quelqu’un qui partage sa vie privée relativement souvent plutôt que quelqu’un qui ne partage des détails privés que quand il a quelque chose à vendre.

Ryan Reynolds et Blake Lively sont, d’ordinaire, très discrets sur leur vie privée. Du moins en apparences. Parce que depuis qu’ils sont en tournée promotionnelle croisée, on sait que leur dernier enfant s’appelle Olin et que son parrain est le réalisateur de Deadpool & Wolverine. Ils ont gardé le secret pendant plus d’un an mais là comme ils ont deux films à vendre, ils lâche des informations qui vont faire des articles dans lesquels les titres de leurs films seront mentionnés.

Respect mutuel et pelotage en public

En fait, c’est pas juste too much, ça fait téléphoné, organisé et convenu. Du coup ça rompt avec ce qu’on pensait du couple, un couple fun et qui ne se prend pas la tête et qui se protège.

Le pompon c’est quand même quand elle lui pince les fesses sur le tapis rouge lors de la première mondiale de It ends with us … Pendant que Justin Baldoni parle de soutien, de consentement, de respect mutuel… Blake Lively pince les fesses de son époux sur le tapis rouge, bien en vue de la presse. Tout ça pour des articles légers et des vues sur les réseaux sociaux.

Mais non, le pire c’est quand elle dit que Ryan Reynolds a écrit un moment hyper important du scénario. Sauf qu’apparemment la scénariste du film n’est pas au courant de sa participation à l’écriture.

Blake Lively perd le contrôle

On a l’impression que Blake Lively essaie de gommer Justin Baldoni de son propre projet. Moi-même avant de vraiment m’intéressée à l’affaire, j’étais persuadée que c’était Blake Lively qui avait acheté les droits, un peu à la Reese Witherspoon. Et maintenant elle essaie d’y intégrer son époux, comme pour minimiser l’impact et l’implication de Justin Baldoni. Ce dernier lui a d’ailleurs lancer une pique. Ou plutôt un compliment qui en se référant aux rumeurs pourrait être un pique. Il a dit qu’il la sentait pour à fait prête à réaliser le second volet It Starts with us.

Plus j’y pense et plus je me demande ou j’espère, je ne sais pas, qu’elle l’a fait exprès. Que sa rage contre Justin Baldoni l’a emporté. Qu’elle a perdu la tête et qu’elle cherche par tous les moyens à se venger de lui en sabotant la promo quitte à sacrifier sa carrière.

Parce que là, Blake Lively est dans une sacrée sauce comme on dit. Une sauce de plus en plus épaisse sur laquelle on va revenir en détails dans l’article suivant. Mais une chose est sûre, les tweets de Ryan Reynolds au sujet de son épouse n’auront plus jamais le même succès.

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