Awake ou quand une introvertie casanière vit son ermitage de rêve avant de brusquement changer son fusil d’épaule pour revenir à la civilisation.
C’est un plaisir immense de poster cet article. Nan, sérieux, tu ne peux pas savoir à quel point ça m’avait manqué. J’ai soudainement l’impression d’avoir hiberné pendant un temps indéfini et de tout juste sortir de cet état de stase. Mais le pire dans tout ceci c’est qu’avant mi-mars, je ne m’en étais même pas rendu compte. Je ne pouvais pas revenir sur le blog comme une fleur (même si je l’ai si souvent fait…). Alors je vais t’expliquer un peu l’état d’esprit du moment
Le paradigme de l’introvertie casanière
Depuis le début de la pandémie je vis ma meilleure vie. J’ai pris du temps pour faire des activités qui ont du sens pour moi. J’ai appris à apprécier les choses simples et abordables. Je me suis détachée d’un poste qui me gardait en apnée. J’ai adopté un chien… Bref, j’ai revu mon mode de vie et mes priorités.
J’avoue avoir accueilli toutes ces restrictions sanitaires comme des bénédictions. Elles m’ont permis de m’éloigner de la foule, du bruit, de la folie et du stress ambiant. D’une certaine façon, choisir de ne pas me faire vacciner était une béquille qui me permettait de rester éloignée. Une façon de rester dans ma bulle. Il faut aussi préciser qu’en ayant un chien, le peu d’interactions que j’ai avec des inconnus sont loin d’être très positives. Je garde les détails pour un prochain article ! Une chose est sûre, le fait d’avoir des échanges désagréables m’a encore plus donné envie de voir le moins de gens possible.
Toute cette période était un peu un rêve pour l’introvertie casanière que je suis. D’ailleurs, je répondais honnêtement en disant que “non, les ciné ne me manquaient pas”, “non, les restos, les verres, les terrasses, ne me manquaient pas”. Pourquoi ça m’aurait manqué ? Rester chez moi, en bonne santé, avec ma famille, mon chien et Internet c’était franchement un kiff incroyable. Mettre sur pause sa relation avec le monde extérieur est un luxe que l’on ne peut pas tous se permettre.
Hello monde extérieur
Mais quand les restrictions ont été levées, j’ai ressenti un besoin irrépréssible de me frotter au monde extérieur. J’ai commencé par réactiver mon abonnement Classpass et booker des sessions dans mes salles de sport préférées.
Petit aparté non sponsorisé pour te parler de ClassPass.
ClassPass est une start-up américaine valorisée à plus d’un milliard de dollars fondée par Payal Kadakia. Elle a d’ailleurs écrit un livre business sur son succès. Il s’agit d’une application où, en échange d’un abonnement sans engagement, tu obtiens un certain nombre de crédits. Ces crédits te permettent d’accéder à toutes les salles de sport partenaires autour de toi.
Après avoir étudié les forfaits et les abonnements de mes salles préférées (Episod, Yuj et Reformation), j’ai préféré me tourner vers Classpass. Tu y trouves également d’autres centres sportifs pour faire du sport sur machines. Ainsi que des centres de bien-être pour profiter de soins et de massages. Je trouve le concept rentable à partir du moment où tu ne fais pas plus de 3 sessions par semaines. Au-delà de ce seuil, mieux vaut acheter des entrées par lot ou prendre un abonnement. Si tu veux faire un essai gratuit, voici mon lien de parrainage . Il me permet également d’obtenir 20 crédits si tu souscris à un abonnement ClassPass après ton essai ;).
Détox printanière
J’ai assisté à un cours de Yin Yoga récemment. La prof a prononcé cette phrase pleine de sens que j’aurais aimé noter pour la ressortir brillamment ici. Elle a dit qu’au printemps notre corps, notre esprit, se réveillaient après les mois de froid comme les bourgeons d’un arbre sur le point d’éclore. Bien sûr, c’était plus joli dans sa bouche que la façon dont je l’ai retranscrit. Mais l’idée est là. J’avais oublié à quel point j’aimais être galvanisée pas un cours collectif ! A quel point j’aimais le pilates reformer, le hatha yoga et le vanilla charcoal latte de Republic of coffee. Je me suis défaite de la morosité et de la monotonie qui parsemaient mon quotidien sans m’en rendre compte.
J’ai fait un pas vers l’extérieur et la loi de l’attraction c’est occupé du reste. A mes sorties sportives se sont ajoutés des brunch et des soirées entres amis. Là où on voit que ça fait très longtemps que je ne me suis pas assise à la table d’un restaurant : j’ai été incapable de prendre une photo digne de ce nom.
Introvertie casanière un jour … toujours ?
En quelques jours, j’ai pris un shot de vie sociale qui m’a redonné de l’énergie et de l’envie. Ce qui est d’autant plus étonnant car dans le passé, je limitais mes sorties. Mon travail était très énergivore et bouffait tout mon capital sociabilité. Sur mes jours off, j’avais besoin de calme et de solitude pour recharger mes batteries afin d’attaquer la semaine à venir.
Pour autant, je ne pense pas avoir profondément changé. J’ai toujours été introvertie, voire carrément agoraphobe. J’aime toujours autant rester chez moi. Je suis sûre que dans quelques semaines, je rêverais d’une journée sans aucune sortie. Je crois que pour pleinement profiter de mes moments de solitude, il faut que je me mêle davantage au monde. Et que je choisisse mes incursions avec soin.
Toute cette énergie ressentie me donne de l’inspiration et l’envie de créer pleins de contenus. Alors on se retrouve bientôt pour quelques articles mode et humeurs. Je ne sais pas pourquoi mais ce sont les seuls sujets qui m’inspirent ces derniers mois.