Dans mon article de rentrée, je t’annonçais déjà de grands changements en cours et à venir sur le blog comme dans ma vie. En voici un : j’adopte un chien !
Rien ne laissait présager cette annonce. Aucun de mes proches ne s’y attendaient. Moi-même si on m’avait dit il y a quelques années que j’allais adopter un chien j’aurais trouvé ça improbable. Pourquoi ? Parce que j’ai toujours eu des chats, parce que je vis en appartement, en région parisienne, que j’ai un métier prenant… La liste des raisons de ne pas faire quelque chose est toujours si longue, tu ne trouves pas ? Mais dans cette bataille de « pour » et de « contre » il y a deux choses qui font pencher irrémédiablement la balance d’un côté ou de l’autre : l’envie et la détermination.
Une décision mûrement réfléchie
Je ne suis vraiment pas du genre à agir sur un coup de tête. Le fait que je réfléchisse assez rapidement peut parfois donner cette impression pourtant ce n’est pas le cas. L’envie d’avoir un chien à toujours été plus ou moins présente car j’ai toujours eu des chiens dans mon entourage. J’ai grandi avec des chiens. Je sais le travail, le temps et l’énergie qu’ils demandent. Je sais quel challenge cela représente de les éduquer et d’en prendre soin. Mais au-delà de toutes les contraintes, il y a cette joie immense qu’ils nous apportent au quotidien.
Avoir un chien, un pas de plus vers le slow life
L’envie s’est intensifiée avec les confinements (cf. La meilleure période de ma vie). J’ai mis à profit les confinements quasi successifs pour travailler sur moi et sur mes projets. Entre autres révélations, j’ai pris conscience qu’il fallait que je change mon mode de vie de fond en combles. J’ai commencé à avoir envie de quelque chose de plus sain, de connecté à l’essentiel, comme le slow life. Je reviendrai en détails sur ce mouvement dans un prochain article mais si tu veux de renseigner sur le sujet, je te conseille ce livre. J’ai commencé à marcher, marcher sans but, sans destination, juste pour m’aérer et observer. Je me suis rendue compte de tous les espaces verts que j’avais à disposition. D’ailleurs, j’y croisais très souvent des maîtres et leurs chiens. J’enviais la relation si particulière qu’ils entretenaient. Cela peut paraître stupide mais pour moi, voir un chien c’est une « contrainte » qui t’oblige à décompresser, à profiter des choses simple, à méditer, à te concentrer sur ce qui est primordial.
Quand on veut, on peut
L’idée de passer à l’acte s’est faite de plus en plus pressante. J’ai donc commencé à faire des plans sur la comète, à imaginer mes journées types, le nouvel agencement de l’appartement, le nombre de promenades, leur lieu, leur durée… Plus les choses ont commencé à se ficeler, plus ma détermination s’est renforcée.
Bien sûr tout ne s’est pas fait en un jour. Il a fallut convaincre ma mère, ce qui fut plus facile que je ne le pensais et c’est tant mieux. Personne ne se sent obligé ou lésé, on est dans une bonne dynamique pour adopter un chien. Ensuite, il a fallut trouvé la race et l’élevage qui nous correspond. Consommer le plus de contenus possibles sur l’éducation canine… Beaucoup de recherches, beaucoup de démarches et un certain lapse de temps entre l’envie et cette ultime rencontre avec le nouveau membre de la famille.
Notre chien : Haïku
Je te présente donc Haïku, notre chiot Akita Inu qui a rejoint notre foyer il y a quelques jours. Pour l’instant, on se renifle, on se teste, on se charme, on évalue la personnalité de l’autre. Mais une chose est sûre : c’est déjà beaucoup de bonheur.
Dans quelques temps tu vas voir apparaître des articles concernant cette adoption. Pourquoi cette race de chiens ? Pourquoi je suis passer par un élevage ? Comment choisir le bon élevage ? … Je pense également faire des updates assez réguliers sur son évolution, ce qu’on a mis en place en terme d’éducation canine et tous les autres aléas de la vie d’un dogowner. C’est le début d’une nouvelle vie.