J’ai pris tout le mois de janvier pour réfléchir à mes intentions de l’année 2020 et organiser mon année en conséquence. Le mois de décembre n’est pas vraiment propice à cela, nous sommes bien trop pris dans les plaisirs des Fêtes pour faire un véritable bilan et définir avec exactitude ses envies pour l’année à venir.
L’importance d’avoir des objectifs à atteindre
Quand j’y pense 2019 est passé à une vitesse folle. Malheureusement, en faisant le bilan, j’ai constaté que je n’ai pas accompli autant que je l’aurais espéré. Et ceci selon moi pour une raison très simple : je n’ai ni listé, ni annoncé mes intentions pour l’année. Bon, il est vrai que je ne suis pas à la lettre la moindre de mes bonnes résolutions. Quand on regarde mes bonnes résolutions de l’année 2017 puis le bilan fait en 2018, on s’en rend rapidement compte. Mais cette année est différente ! Nous sommes en 2020. Nous entamons une nouvelle décennie. Puis, comme j’ai des petits côtés Adrien Monk (cf la série Monk), j’aime ce nombre rond, je lui confère une grande importance. Sans doute car il augure un nouveau cap pour moi, qui va arriver bien plus vite que je ne le voudrais : la trentaine.
La crise de la trentaine
Ça met une petite pression de savoir que dans quelques temps ça va faire 30 ans que je suis sur la planète et que je ne me suis pas (encore) « réalisée ». C’est un bien grand mot, je sais, mais il s’agit de verbaliser ce léger sentiment de frustration que je ressens. Rien de bien étonnant quand on y réfléchit. Je suis une éternelle insatisfaite. Il y a tant de choses que j’ai envie de faire mais que je n’ai pas pris le temps de faire jusqu’ici. J’ai tout un tas d’excuses, plus ou moins valables, pour l’expliquer. Après tout, mon travail me prend beaucoup de temps et d’énergie. C’est pourquoi, j’ai décidé qu’en 2020 ce sera différent.
Cette année, il est hors de question de regarder les mois s’écouler en position de spectatrice, sans avoir fait quoi que ce soit de « mémorable », quoi que ce soit qui me rende fière, ou heureuse. D’où la liste d’objectifs, d’intentions qui va suivre.
En 2020,
J’ai une bonne alimentation
Il y a quelques années de ça, je mangeais hyper sain et je faisais du sport tous les jours. Faut dire que j’avais beaucoup, beaucoup de temps libre pour le faire. Ensuite, j’ai été moins stricte car renoncer à tout ce n’est clairement pas dans mon tempérament. J’aime me faire plaisir et manger des choses pas hyper healthy. C’est ainsi ! Ensuite j’ai repris la restauration, donc comme j’étais très active physiquement, je me faisais encore plus plaisir sans penser à équilibrer mes repas. Au départ, ça n’avait pas d’incidence. Puis j’ai perdu beaucoup de poids car je sautais plein de repas. Et comme j’avais de la marge, les repas que je ne sautais pas étaient plutôt caloriques. Bien sûr, je n’ai pas tardé à voir le retour de bâton. Bon, rien de dramatique mais tout de même. Je suis devenue accro aux Belvita Moelleux. On m’en a distribué une fois à la sortie d’un métro et depuis c’est le grand amour au point d’en manger un paquet par jour. Ok, un paquet et demi… Une addiction semblable à celle que j’avais pour les Oreos il y a quelques années. En 2020, j’ai décidé de me sevrer de ces gâteaux qui, mine de rien, n’étaient pas très bons pour moi. En particulier à cause de la cadence à laquelle je les consommais. Ça ne fait que quelques jours et je me sens déjà mieux. Moins ballonnée. Je fais plus attention à l’équilibre et mon ventre est déjà plus plat.
Le sport a sa place dans ma routine
J’ai repris le sport en 2019. Je me suis inscrite chez Episod. Je t’en ai parlé dans l’article sur les raisons pour lesquelles je vivrais dans le quartier de République. J’ai fini par résilier mon abonnement. Pas parce que les cours ne me plaisaient plus, bien au contraire. J’adore les profs, les cours, les infrastructures… C’est là-bas que j’ai découvert le yoga Hatha : une révélation. Mais la grève des transports a tuée ma motivation, les tarifs sont devenus un peu trop élevés compte tenu du nombre de fois où je peux effectivement me rendre au cours. Comme mon travail est physique et prenant. Difficile de faire des projets et quand je rentre, je suis souvent épuisée.
Néanmoins, en 2020 j’ai décidé de me faire violence en cas de flemme, de reprendre le sport sérieusement et d’approfondir mes pratiques du yoga et du pilates. Il faut que j’alimente ma vie perso, que je cloisonne ma vie professionnelle. Le métro-boulot-dodo, c’est terminé ! Le fait de réserver des sessions à des heures précises va m’aider à cela. Bien plus que de me dire : « en rentrant à la maison je vais faire un peu d’exercice ».
Je vais tester l’abonnement Class Pass. Il s’agit d’un abonnement mensuel qui permet d’obtenir des crédits afin de booker des cours de sport dans plusieurs studios. Tu l’auras deviné Episod fait parti de la liste. Tout comme Yuj yoga et Refomation (pilates) que je meurs d’envie d’expérimenter. Je t’en dirais plus dans quelques mois j’imagine. Mais j’ai déjà hâte de découvrir un peu plus le yoga et le pilates qui sait ce que ça pourrait donner par la suite.
Je voyage
Une résolution récurrente en ce qui me concerne. J’ai envie de voyager mais je ne le fais pas car je n’ai pas le temps ou l’argent. Cette année j’ai décide de voyager et de faire en sorte de voyager. J’ai donc fait la liste des destinations que j’ai envie de découvrir. Puis, en regardant mon calendrier, j’ai défini les périodes propices professionnellement pour ces voyages. Mine de rien, cette méthode permet de mettre un pied à l’étrier. Ça crée de petits objectifs à court terme qui semblent facilement atteignables. Bien sûr, je ne vais pas tout faire cette année. C’est impossible ! Mais la perspective d’en faire quelques unes m’enthousiasme.
Je fais le vide
Je suis une modeuse, une beauty addict bref, une acheteuse. Seulement là, je suis en train d’atteindre un point de non retour. Je me sens submergée. Surtout car je ne porte pas la moitié de tout ce qui se trouve dans mes placards. Donc là je n’ai qu’une envie, prendre le temps de faire le tri et de me délester du superflu. Je n’ai pas encore réfléchis à ce que j’allais faire de tout ce que je ne porte plus. J’ai un point de collecte non loin de chez moi, donc une partie va finir là-bas ou alors chez Emmaüs. J’ai tenté l’expérience Vinted mais je ne suis pas très satisfaite. En fait, ça demande trop de temps, de patience et d’énergie. Déjà, faire le tri c’est un grand pas. Mais attendre que les articles dont je me sépare disparaissent un à un me paraît interminable et contraignant. Il faut que je médite sur une façon d’optimiser tout ça.
Dans le même esprit j’ai envie d’acheter de nouveaux rangements, de mettre de l’ordre dans mon intérieur.
Je scrapbooke
Il y a comme un air de déjà vu là aussi. J’ai déjà annoncé ici même mon envie d’adonner au scrapbooking. Sauf que cette fois, j’ai déjà commencé. Je m’explique. Depuis quelques temps je suis complètement tombée sous le charme du bullet journal. Ça me rappelle un peu ce que je pouvais faire avec mes agendas à l’époque du lycée. Bon, bien sûr, je suis toujours aussi nulle en dessin. Par contre, j’ai des idées, je sais assembler des éléments ensemble pour les rendre esthétiques. J’associe relativement bien les formes et les couleurs, et surtout, j’ai fait l’acquisition d’une HP Sprocket pour pouvoir imprimer des photos et les coller. Tout ceci est lié avec l’envie de faire des choses mémorables à immortaliser sur papier.
Je lance ma muse
Si tu n’as pas lu le livre La Semaine de 4 heures, la notion de muse ne doit pas t’être familière. Pour te la faire courte (bien que cela ne te dispense pas de cette lecture ou écoute), il s’agit de lancer une activité en parallèle à son activité professionnelle de base pour s’échapper de son quotidien dans un premier temps puis pour, à terme, pouvoir gérer cette activité de n’importe où, s’y consacrer seulement 4 heures par semaine et vivre tout un tas d’expériences que l’on réserve d’ordinaire au moment de sa retraite. Je te ferais un débrief plus détaillé de ce livre sur lequel mon avis est mitigé, mais en gros voici l’idée directrice et je la trouve plutôt intelligente.
En 2020, j’aimerais bien tenter de lancer quelque chose, trouver une soupape de décompression, sans pour autant quitter mon emploi tout de suite.
Le faire vraiment et ne pas seulement dire que je vais le faire.