SVW n’a peut-être pas de MST. Mais BL fait face à une crise sans précédent dont elle ne sortira pas indemne.
Blake Lively a tenté de nous rejouer un épisode de Gossip Girl IRL. Mais si, souviens-toi ! Cet épisode de la saison 2. Celui où Serena reprend le contrôle de Constance et que d’un coup, l’ensemble du lycée se remet à ignorer le Garçon Solitaire. Mais ici avec Justin Baldoni, dans le rôle du Garçon Solitaire. Mis à l’indexe par ses pairs, il effectue seul la tournée promotionnelle du film qu’il produit, réalise et dans lequel il joue.
Mais ça c’était avant. Car depuis, l’opinion publique s’est retournée contre Blake Lively la mettant dans une crise médiatique inédite.
Blake Lively : les prémices de la crise
Je crois qu’on a passé le point de non-retour dans la crise médiatique de Blake Lively. A ce niveau-là, la meilleure agence de relations publiques ne pourra rien faire pour elle. Ce qu’il lui faut c’est un magicien, un marabout, un passeur-d’âme, un nettoyeur énergique ou bien un chaman. Parce que plus les jours passent, plus sa carrière s’assombrit.
Au départ, les yeux étaient rivés sur Justin Baldoni et ses prétendues mauvaises actions. Tout le monde l’attendait au tournant, lui. Ceci jusqu’à ce que Blake Lively attire l’attention de tous avec sa promo douteuse et sa façon de vendre un film sur les violences domestiques comme une comédie romantique.
En quête de son Barbie Moment et d’un succès similaire, elle évite les sujets problématiques. Elle élude les questions ou minimise l’impact et la présence des violences conjugales dans le film. Au lieu d’être focus sur le message du film, l’impact qu’il peut avoir sur les survivantes, d’encourager les témoins à intervenir, les hommes à se questionner… Blake Lively préfère rester focus sur elle-même, ses tenues, la promotion de sa marque de boissons, le lancement de sa marque de produits capillaires.
De Serena Van der Woodsen à Regina Georges
Lorsque j’écrivais “ Blake Lively n’est peut-être pas la chouette fille qu’on croit”, je ne le pensais pas vraiment. Je m’attendais encore moins à toutes ces révélations. On est passé de “la nana est déphasée, égocentrique et frivole” à “la nana est dans sa Mean Girl Era, c’est l’incarnation de Regina Georges.”
Ceci parce que sa façon de gérer le conflit avec sa co-star, réalisateur et producteur a été jugé puérile. Au lieu d’être professionnelle et de mettre ses inimitiés de côté, elle a décidé d’exposer implicitement Justin Baldoni aux yeux des médias et du public en l’ignorant et en l’excluant de la promo du film.
Justin qui ?
Elle prétend même que son mari Ryan Reynolds a participé à l’écriture du scénario. Ce qui implicitement minimise la contribution des autres parties prenantes, et notamment celle de Justin Baldoni. Plutôt déplacé vu comme il porte le projet depuis des mois. D’autant plus que les rumeurs sur les raisons de leur conflit sont pour l’instant relativement bancales.
Jusqu’ici, Blake Lively avait bien manipulé les médias. Puisque moi même avant d’avoir fait des recherches, j’étais persuadée qu’il s’agissait de son projet. Elle se serait donc approprié le casting, la promotion du film mais également l’affiche de ce dernier. Puisque Justin Baldoni avait déjà validé une première affiche qui a par la suite été retirée à la demande de Blake Lively.
Mais était-ce suffisant pour Blake Lively. Il faut croire que non. Parce qu’en plus de la pas traiter le sujet du film dans ses interviews, elle est hyper nonchalante et à peine aimable.
Derrière le sourire enjôleur de Blake Lively
Franchement, même si t’a un ego sur dimensionné, tu ne peux pas ignorer que tu commences doucement à te mettre dans une position délicate. La moindre des choses c’est de faire profil bas, d’être sympa avec les gens qui écrivent les articles et d’éviter le sarcasme. Mais apparement ce n’est pas dans les projets de Blake Lively.
La star qui a continué à ignorer les journalistes qui lui posaient des questions déplaisantes. Elle s’est également montré méprisante un large sourire aux lèvres. Et, honnêtement, je pense que c’est ce sourire, cette attitude joviale et souriante manquant de naturel, qui a éveillé les soupçons et pousser les gens à se replonger dans le passé.
Quand la vérité éclate
C’est ainsi qu’on a découvert que la plupart des acteurs de Gossip Girl se suivait entre eux mais qu’aucun ne suivait Blake Lively. Et idem de son côté. De nos jours, c’est un indicateur relativement pertinent.
De nombreux témoignages sont apparus mettant en avant le fait que Leighton Meester était aux antipodes de son personnage, tandis que celui de Blake Lively lui allait comme un gant. Certaines personnes ont également révélé qu’elle était hautaine, dédaigneuse voire désagréable avec les gens qui n’auraient pas de statut intéressant ou impressionnant.
Le charme de la Sirène est rompu
Toute cette affaire de Mean Girl, fait remonter de précédentes interviews où elle s’était déjà mal comportée avec les journalistes et ses co-stars. Des interviews où elle bodyshame et ignore les journalistes, où elle fait preuve de méchanceté.
Et puis, qui s’était moqué du photoshop fail de Kate Middleton et de sa “disparition” et a dû s’excuser ensuite ? Blake Lively ! Et comment l’a-t-elle fait ? De manière tout à fait nonchalante. En disant que “tout le monde s’en fichait et avait mieux à faire que de s’intéresser à cette histoire mais qu’elle ressentait le besoin de s’excuser pour ses propos envers la Princesse de Galles”.
Les nombreuses révélations de ces dernières semaines ont levé le voile sur ce qu’on aurait pu constater depuis des années si nous n’avions pas tous été envoûtés par son charme et son habileté avec les médias.
Tout laisse donc à penser que Blake Lively est une mean girl. Sa PR Team est en PLS. Elle qui jusqu’ici faisait de son mieux pour que le public s’attaque à Justin Baldoni.
Blake Lively + Ryan Reynolds = mariage confédéré
Et comme tout doit un jour remonter à la surface. Tu savais toi que Blake Lively et Ryan Reynolds, le couple goal d’Hollywood, s’étaient mariés dans une plantation en Caroline du Sud ? Oui, oui ! Dans un domaine qui s’est établi et qui a prospéré grâce à l’exploitation, à la souffrance et à la mort des Amérindiens puis des Noirs.
Eh bien moi, j’ai failli tomber de ma chaise quand je l’ai appris. Parce qu’honnêtement, je ne savais pas qu’ils avaient osé. Sans doute parce qu’après, ils ont organisé une seconde cérémonie plus fastueuse. Là, la PR team avait bien bossé pour étouffer l’affaire.
Les coupables ? Pinterest et N’oublie Jamais
L’excuse du couple, c’est d’avoir trouvé le lieu sur Pinterest. Tu comprends, sur Pinterest ce n’est pas écrit que les plantations étaient un lieu de travail forcé, de sévices corporels et psychologiques. Ni même que la Caroline du Sud était un état particulièrement réputé pour sa production rizicole avec le taux le plus important d’esclaves Noirs en Amérique du Nord. Un état qui s’est battu en faveur du maintien de l’esclavage lors de la guerre de Sécession (1861-1865).
De plus, ils ne se sont pas juste mariés dans une plantation en Caroline du Sud. Ils se sont mariés à Boone Hall. Une des plus anciennes plantations de l’état qui comptait jusqu’à 300 “nègres de jardin”.
L’autre excuse c’est que c’était le lieu de tournage du film romantique N’oublie Jamais (The notebook). On remarquera que ça a essayé d’éclabousser quelqu’un d’autre, hein.
Alors N’oublie Jamais c’est un film qui se passe dans les années 40, ce n’est pas la réalité. Et en plus, c’est un film romantique qui parle de lutte des classes. Donc le choix de la plantation se justifie. Même si ça aurait été l’occasion de changer deux ou trois points de l’histoire pour être plus vrai et impactant. Mais bref, c’est pas un lieu pour célébrer ses noces, même en 2012. Encore moins quand on est un couple blanc privilégié.
La naissance de The Plantation Princess
Tu ne peux pas être une personne médiatisée, une star internationale et te marier dans dans une plantation. Puis dire que c’était une erreur, que tu ne savais pas, que tu es désolée, seulement une fois que le monde entier a attrapé ta veste. Tu ne peux pas non-plus dénoncer les injustices raciales par la suite. Puisqu’avec cet épisode tout le monde sait que les injustices raciales sont le cadet de tes soucis.
Quand je dis ça, je m’adresse surtout à Ryan Reynolds. C’est celui qu’on a le plus entendu à ce sujet. Et également celui qui fait le plus de « prise de parole engagée » (les guillemets ont leur importance). C’est lui qui a géré la crise et présenté des excuses communes. Mais je n’ai pas lues d’excuses de la part de Blake Lively. Même si je suis sûre qu’elle regrette ce backlash. J’imagine qu’à l’époque elle a su détourner l’attention et remplir ses activités médiatiques pour mettre cette affaire derrière elle.
C’est important de le souligner parce que cet épisode a un impact dans la crise que vit actuellement la star de It ends with us. Son “mariage confédéré” si je puis dire, a donné naissance à un terme qui va venir cristalliser tous les reproches et toutes les révélations de ces dernières semaines : The Plantation Princess.
Blake Lively, la it girl… non, la plantation princess
Maintenant les haters, et pas que, appellent Blake Lively : The Plantation Princess. C’est pour ça que je dis qu’on a passé le point de non-retour. (lire les commentaire sur Reddit)
En deux mots les gens ont condensé tout le drama autour de It ends with us. La communication frivole et mégalomane. Tous les mauvais souvenirs qui sont sortis du placard, toutes les petites choses qu’on pouvait clairement identifier chez Blake Lively. Tout ce qu’on passait sous silence parce qu’elle était hyper charmante, et que son mariage faisait rêver. Mais aussi parce qu’elle était super douée avec les médias.
Aujourd’hui, elle est plus que jamais sur une pente glissante médiatiquement et professionnellement. Même sa communication de couple, si soignée depuis de nombreuses années s’en trouve impactée.
Et pour que l’étiquette Plantation Princess ne reste pas accolée à son nom jusqu’à la fin de sa carrière, il va lui falloir un magicien tellement c’est bien trouvé.
