Le set-up du mois de février de mon bullet journal était une explosion de couleurs, de doodles. Le mot d’ordre, c’était un peu « occupation de l’espace ». Du coup, pour le mois de mars j’avais envie de minimalisme. Un design épuré, léger comme la brise qui rappelle quelque peu le set-up initial de mon bujo 2021. C’est là que l’idée d’un thème autour du dreamcatcher, m’est apparue.
Dreamcatcher : le défi du mois
J’ai de la chance car, en matière de bullet journaling, l’inspiration vient assez facilement. J’ai déjà des idées de thèmes pour les mois à venir. Ce qui pèche chez moi, c’est l’exécution. Il est vrai que j’ai pris confiance en moi en « dessin » depuis que je pratique le bullet journaling. D’ailleurs, quand j’y pense, j’ai fait plein de choses (sans décalquer hein !) dont je ne me croyais pas capable. Pourtant, avec l’idée du dreamcatcher, j’ai immédiatement été intimidée voire carrément défaitiste. Avant même d’avoir commencé, je me suis dit qu’il valait mieux chercher une autre idée car celle-ci était trop compliquée pour moi. Par acquis de confiance, je me suis lancée dans la réalisation d’un brouillon. Le résultat, plutôt prometteur, m’a poussé à définir le dreamcatcher comme le thème officiel du mois de mars d’autant plus qu’il est lourd de sens.
Le dreamcatcher, rempart contre la négativité
La situation était plutôt ironique. Cet objet, que j’avais peur de ne pas savoir dessiner, qui m’a tout de suite procuré une émotion négative, protège des mauvais esprits. C’est un filtre qui capte dans ses filets les mauvais rêves et ne laisse passer que les bons. Le dreamcatcher, ou attrape-rêves, est un héritage des tribus amérindiennes. Il prend généralement la forme d’un cercle en saule. Les filets rappellent la toile de l’araignée, les plumes la légèreté, les perles la rosée du matin. Si les légendes à son sujet divergent, la symbolique est toujours la même. Il s’agit de ne pas se laisser polluer par les forces négatives et les mauvaises énergies. Ceci notamment lors de nos périodes de veille. Même si le rêve agit comme une soupape de décompression qui permet à notre esprit d’évacuer ses angoisses les plus profondes, il peut aussi procurer de la joie, de la positivité. L’idée de l’attrape-rêves c’est de faire en sorte de ne laisser passer que les rêves positifs, qui apportent des solutions, permettent à chacun de vivre mieux.
Selon moi, le dreamcatcher a une autre signification. Pour tout te dire, avant de me renseigner sur les légendes qui entourent l’attrape-rêves, je l’avais interprété selon son sens littéral, celui d’atteindre ses rêves. Il m’évoquait la force, la détermination. Quelle que soit la signification qui prévaut, le dreamcatcher était tout à fait à propos pour ce mois de mars. En février, j’ai donné une tournure plus concrète à l’un de mes projets professionnels. En mars, je poursuis car, comme on dit « Rome ne s’est pas faite en un jour ». L’attrape- rêves pour le mois de mars 2021 est un joli clin d’œil.
On arrive à la fin de cet article spécial Bujo et je me rends compte que je n’ai même pas parlé du set-up en lui-même, de l’organisation et de la réalisation… Heureusement, je me rattrape sur mon compte Instagram dédié à mon bullet journal : mypartnerincrime.fr.
On s’y retrouve ?