Comme la quasi totalité de mes abonnements Instagram, j’ai craqué pour les leggings et autres tenues de sport de la marque Oceansapart. En même temps, difficile de passer à côté ! Elle est partout, tout le monde en parle, tout le monde la porte, tout le monde semble en être satisfait. Tout le monde, sauf moi ! Explications.
Oceansapart, tu connais ?
Oceansapart est une marque domiciliée en Allemagne qui fait son beurre sur les réseaux sociaux a coup de campagnes d’influence et de codes promo depuis quelques années. J’ai acheté pour la première fois un ensemble legging + brassière, il y a un peu plus de 3 ans. Le pitch ma convaincu. Des tenues de sport, de bonne qualité, confortables, colorées, qui vont à toutes les morphologies, dans un mood californien, que demande de peuple ! Seulement, voilà, après plusieurs années à observer l’évolution de la marque, et à commander (avouons-le) on se rend compte que l’envers du décors est tout autre.
Mon problème avec Oceansapart
Ethique et transparence
La première chose qui me dérange désormais chez Oceansapart concerne l’éthique et la transparence. Pour cela, je te laisse regarder la vidéo de Margot, du compte You Make Fashion qui décrypte la marque et ses pratiques. Je suis tout à fait d’accord avec ce qui a été mis en évidence mais je vais tout de même poursuivre et expliciter certains points.
Le matraquage
Peu à peu, j’ai commencé à me détourner de la marque. Ma prise de conscience écologique y est pour beaucoup. Mais, pour tout te dire, je ne supportais plus le matraquage opéré par Oceansapart sur les réseaux sociaux. Pas un jour ne passe sans que je voie une story sponsorisée par Oceansapart. Je suis beaucoup de gens sur Instagram, donc certains jours, je peux voir jusqu’à une dizaine de contenus de ce type. Je comprends : le principe fonctionne, de nombreuses ventes sont générés, et les influenceurs doivent manger eux-aussi donc difficile de leur en vouloir. En ce qui me concerne, c’est trop, c’est oppressant. Honnêtement maintenant je ne les regarde même plus, je zappe illico. En plus, elle sont toutes accompagnées du code promo valable un certain lapse de temps qui exerce une mini pression sur les consommateurs.
Les prix démesurés
D’ailleurs, heureusement qu’ils sont là ces fameux codes promo. Sans eux, je n’aurais même songé à valider la moindre commande. Avec eux, on se sent moins coupable d’avoir appuyé sur « paiement ». Mais ensuite on réfléchit… Comment une « bonne marque », une marque clean peut s’en sortir financièrement en proposant autant de codes promo ? A mon avis, en affichant des prix supérieurs à la valeurs réelle des produits et en rognant sur la qualité.
Pourquoi je n’achèterai plus jamais Oceansapart
Je suis un peu une novice dans la consommation responsable. Il peut m’arriver d’acheter des pièces de prêt-à-porter qui ne sont pas tout à fait clean comme ce manteau ou encore, ce pull. Mais au moins à la réception des produits, j’ai pu constater que la qualité et la durabilité étaient au rendez-vous. Avec Oceansapart, elles sont totalement absentes !
Du style pour une durée limitée
Tout à commencé il y a trois ans avec deux leggings noirs avec des empiècement en tulle (ce n’est pas le terme exacte mais flemme de chercher). J’ai adoré ses ensembles, je les trouvais stylés, inventifs et saillants. Dès le second lavage, j’ai déchanté. Des morceaux d’élastiques rompus ont commencé à apparaître un peu partout. Mes explications ne sont pas très parlantes alors je t’ai mis quelques photos.
Une matière rétrécissante
Lors de ma seconde commande, j’ai fait l’acquisition de deux ensembles basics colorés. L’un vert sapin, l’autre lilas. Tout de suite, j’ai remarqué que le lilas était un peu transparent. Rien de grave mais c’est embêtant pour faire du sport en public. Aujourd’hui, le vert sapin semble avoir rétréci d’une taille. La matière s’est comme solidifié. Il est moins stretch, moins confort. Je peux toujours le mettre mais je me sens serrée et je le remonte sans cesse.
Dépareillé, transparent et troué
J’ai persisté et fait une troisième et dernière commande lors du Black Friday 2020 (oui, je sais, j’ai prononcé le mot interdit en matière d’éco-responsabilité mais on en reparlera plus tard). J’ai choisi trois ensembles basics : un noir, un magenta et un corail. La première chose que j’ai remarqué c’est que j’ai acheté exactement les mêmes modèles que la fois précédente, dans la même taille et que j’ai l’impression que la coupe et la matière sont différentes. Le corail, bien orange sur le site, est arrivé rose saumon et dépareillé. Le haut n’est pas de la même nuance de corail que le bas. Le magenta a été livré avec un trou au niveau de la couture. Trou dont je me suis rendue compte qu’après avoir lavé le legging une première fois sans jamais l’avoir porté. Le noir était celui qui sauvait la mise. C’était mon préféré, celui que je mets tout le temps même pour chiller. Puis, il y a quelques semaines, j’ai décidé de faire un timelapse de moi faisant ma séance de yoga. En visionnant les image, je me suis rendue compte qu’il était complètement transparent, qu’à chaque mouvement, on voyait absolument tout, comme si je ne portais un simple collant 30 deniers.
Franchement, pour des ensemble qui coûtent en moyenne 79 euros, même si on t’offres un top, ou un autre legging, ou un autre ensemble dès que tu atteins cette somme, je trouve ça indécent. C’est indécent de proposer une qualité aussi merdique, c’est indécent d’afficher des prix élevés tout en bombardant le net de codes promo pour que les gens aient l’impression de faire de bonnes affaires.
Existe-t-il d’autres marques stylées ?
Oceansapart et moi, c’est terminé. Mais la marque m’a donné goût aux leggings et aux tenues de sport en générale. Il est bien loin le temps où je n’en portais que pour le cours d’E.P.S. Je suis en recherche active d’alternatives qui répondent à mes attentes de consommatrice exigeante et davantage intéressées par leur impact écologique.
Premier constat : l’offre en matière de mode athleisure a considérablement évoluée ces dernières années. Je l’avais pressenti en préparant mon article sur les joggings. J’ai déjà fait quelques achats et je te prépare un débrief complet. En attendant, je te laisse découvrir tout ce qui m’a tapé dans l’oeil au premier abord.